Il fallait simplement mettre fin à la carrière d'une personne sur recommandation d'un autre homme influent du pays, ce dernier ayant trouvé une justice à géométrie variable pour régler ce différend entre deux anciens amis devenus adversaires. Le puissant homme d'affaires avait déclaré dans un cercle prestigieux de Nouakchott qu'il ferait tout pour maintenir Aziz en détention, le servant comme trophée, car il s'était senti trahi par celui qu'il avait autrefois guidé, introduit dans les hautes sphères du monde et soutenu jusqu'à son départ en exile. Il avait promis aux détracteurs d'Aziz de résoudre cette affaire par des moyens financiers. A-t-il réussi son pari avec plus de 2 milliards sur la table? Il est complexe d'établir un jugement, mais le parlementaire met en évidence une question essentielle : parmi les 317 individus concernés, uniquement 2 sont incarcérés, alors que des sommes colossales ont disparu, détournées par les actuels détenteurs du pouvoir et bénéficiant de la protection de celui qui fut autrefois un frère et homme de confiance et qui est désormais un ennemi au pouvoir.

Aziz fait des sorties tonitruante qui font mal au système et lui font de la publicité en augmentant sa popularité dans les populations surtout les plus pauvres et les plus diminue, Aziz est devenu plus populaire que le président élu et qui doit faire 4 autres années au palais, Aziz est beaucoup plus médiatisé que n’importe quel homme politique de la place, il montre sa forme physique à celui qui doit comprendre que les choses tournent en faveur du prisonnier, ces sorties vers les cliniques rassemblent des foules et mettent en exergue ses potentialités à reprendre du poil de bête politique, Aziz n’est pas fatigué et loin d’être mort politiquement, dans 2 ans si la situation ne change pas pour lui, il quittera la prison pour le palais sans élection. Bilal en appelle à la prière avec prudence.