06-08-2025 15:34 - Crise de l’eau potable : l’opposition exige la démission de la ministre de l’Hydraulique, des citoyens manifestent devant la SNDE

Crise de l’eau potable : l’opposition exige la démission de la ministre de l’Hydraulique, des citoyens manifestent devant la SNDE

Shems Maarif -- Face à une pénurie d’eau potable qui perdure depuis plus de deux semaines dans la capitale, les députés de l’opposition ont organisé ce mercredi un sit-in devant le ministère de l’Hydraulique. Par cette action, ils entendent dénoncer la gravité de la situation et la « passivité » du gouvernement face à ce qu’ils qualifient de crise majeure.

Lors de cette mobilisation, les élus ont exigé la démission immédiate de la ministre de l’Hydraulique, accusée de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour anticiper ou résoudre la pénurie. Ils ont également lancé un appel à la mobilisation citoyenne, invitant les populations à descendre pacifiquement dans les rues pour réclamer leur droit fondamental à l’accès à l’eau potable.

Parallèlement à ce mouvement politique, plusieurs manifestations spontanées de citoyens ont été signalées ces derniers jours devant le siège de la Société Nationale de l’Eau (SNDE). Ces rassemblements traduisent un mécontentement grandissant au sein de la population, excédée par les coupures prolongées et les difficultés d’approvisionnement dans plusieurs quartiers de la capitale.

Des manifestants ont brandi des pancartes pour dénoncer la situation, certains allant jusqu’à bloquer l’accès aux installations de la société.

La tension ne cesse de monter, alors que de nombreuses familles sont contraintes de s’approvisionner à des sources non sécurisées ou à des coûts exorbitants. Pour l’opposition, cette crise illustre l’ampleur des défaillances dans la gestion du secteur de l’eau et nécessite une réforme urgente et structurelle.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 2
Lus : 1474

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (2)

  • ELHAGHIGHA (H) 07/08/2025 09:59 X

    La ministre de l’hydraulique et le directeur général de la SNDE doivent démissionner ou les enlever tout simplement car ils sont incompétents.

  • clean clean (H) 06/08/2025 20:52 X

    L’oligarchie militaro-affairiste qui dirige le pays semble avoir depuis longtemps tourné le dos aux souffrances quotidiennes des citoyens. Tandis que les coupures d’électricité s’intensifient et deviennent la norme, la SOMELEC tente de faire passer des délestages massifs pour de simples “travaux d’entretien”. Résultat : certaines communes plongées dans le noir de 9h à 18h, des ateliers à l’arrêt, des commerces paralysés, une économie informelle étranglée. Et comme si cela ne suffisait pas, c’est maintenant l’eau qui se fait rare. Dans plusieurs quartiers de Nouakchott, elle est tout simplement introuvable. Face à ce désastre, les habitants n’ont d’autre choix que de se tourner vers de l’eau dite “minérale”, vendue en bouteilles plastiques, aggravant la crise écologique. Partout dans les rues : des déchets écrasés sous les roues, des artères défigurées. La capitale ne ressemble plus à une ville, mais à un territoire abandonné. Les fonds publics censés améliorer l’accès aux services sociaux de base semblent s’être volatilisés — détournés, dilapidés, oubliés. Ailleurs, face à une crise similaire, un chef d’État comme Emmanuel Macron se déplace en urgence à Mayotte. Ici ? Silence radio. Pas un mot du ministre concerné. Juste un conseiller technique de la SNDE envoyé en roue libre pour tenter de calmer la colère. Une insulte de plus à la dignité d’un peuple qu’on continue de mépriser.