Mr le PM arrêté de prendre les citoyens comme des ignares, l'information que vous avez est complétement érronnée. A RYAD au quartier COSOVO aucune goute ne coule du robinet depuis un mois bientôt.mes population continue de s'approvisioonné par des charettes acheter à actuelement 100 MRU le fut de 200l. nous vous demandons d'être plus transparent dans la gestion de l'information au lieu d'envoyer des saffagas sur les plateau de télé pour snobé les populations.

Si le problème de l’eau est vraiment réglé « à 100 % » comme vous le dites, Monsieur le Premier ministre, pourquoi continuer à couper l’eau à certains quartiers ? Ou bien c’est juste vos promesses qui coulent à flot

⸻ Couper l’eau à certains quartiers pour en donner à d’autres, c’est choisir qui a le droit de boire et qui ne l’a pas. Monsieur le Premier ministre, l’eau n’est pas un privilège. C’est un droit.

Selon des sources fiables, certaines vannes alimentant plusieurs quartiers ont été fermées vers 17 h afin de rediriger l’eau vers la zone de TVZ. Ce système de gestion, basé sur l’ouverture et la fermeture sélective des vannes, crée une discrimination dans l’accès à l’eau : certains habitants peuvent boire, se laver et répondre à leurs besoins quotidiens, tandis que d’autres en sont privés. Monsieur le Premier ministre, si vous affirmez que la situation est réglée, cela doit l’être pour l’ensemble de la population, sans exception.

À l'instar de son prédécesseur Ould Abdel Aziz, il reçoit des éloges et des compliments de toutes sortes. Rien n'est laissé au hasard et tous les moyens sont utilisés pour entretenir le mensonge et la flatterie. Tout est mis en œuvre pour maintenir au pouvoir celui qui gouverne sans relâche et sans pitié, celui qui déclare constamment l'inattendu. Cette réalité mérite d'être rappelée régulièrement. Il est étonnant que le Premier ministre ne se soit pas impliqué dans la résolution des problèmes d'eau, lui qui se présente comme un héritier du système et qui détient des informations compromettantes sur tous, y compris son supérieur - ce qui lui a d'ailleurs valu sa nomination. Ghazouani risque de se retrouver piégé dans un jeu complexe aux rythmes discordants, la flatterie atteignant parfaitement sa cible

Une vidéo d’un robinet à sec suffirait à faire taire l’éternel applaudisseur. Si le peuple a faim et soif, c’est aussi à cause de vous qui célébrez chaque goutte comme un cadeau, oubliant que c’est un droit. Hier, plusieurs quartiers de Nouakchott avaient de l’eau. Aujourd’hui, retour à la “normale” : rien

L’an prochain, à la même date, les bidons jaunes viendront réduire au silence l’applaudisseur sans honte. À quoi bon remercier un président pour un devoir élémentaire envers des citoyens dont il a confisqué le pouvoir ? Si le chef de l’État est incapable de donner de l’eau à son peuple, qu’il parte.

L’an prochain, même jour, même scène : les bidons jaunes feront taire le griot officiel qui applaudit à tout va. Faut-il vraiment remercier un président d’offrir à son peuple ce qu’il n’a même pas su préserver ? S’il n’est bon qu’à couper des rubans pendant que les citernes se vident, qu’il aille se désaltérer… loin du palais.

Le premier applaudisseur de la République se pavane en inaugurations et grands discours, mais quand il s’agit d’assurer le suivi et l’évaluation des politiques publiques, il disparaît. Résultat : des projets lancés en fanfare qui s’arrêtent avant même de démarrer. Nouadhibou en est l’exemple criant : des milliards engloutis pour un résultat nul. On ose annoncer que le problème de l’eau à Nouakchott est « définitivement réglé », alors que sur le terrain, des quartiers comme Kossovo perdent l’eau après à peine 24 heures d’approvisionnement. De la poudre aux yeux, rien de plus.