15-08-2025 00:36 - Arrestation de Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna : la défense dénonce une détention arbitraire

Arrestation de Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna : la défense dénonce une détention arbitraire

Shems Maarif - L’arrestation de l’ancien ministre Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna continue de faire polémique. Son équipe de défense accuse les autorités d’avoir procédé à un « enlèvement politique », dénonçant une détention arbitraire et sans fondement légal.

Selon un communiqué de La Défense , Ould Mohamed Khouna a été interpellé mardi soir à son domicile, situé en périphérie de Nbeiket Lahouach. Il aurait ensuite été placé en détention provisoire sur décision de la chambre d’accusation, sans avoir été entendu ni assisté par ses avocats.

La défense fustige une procédure qualifiée de « grave dérive judiciaire », affirmant que l’arrestation repose sur une « dénonciation mensongère » émise par la police politique, accusant l’opposant d’avoir violé un contrôle judiciaire que ses avocats jugent « sans base légale ».

Le communiqué pointe également une violation flagrante de la Constitution, notamment des articles 10 et 91, qui garantissent les libertés individuelles et interdisent l’arrestation arbitraire. « Notre client n’a commis aucun acte contraire à la loi. Sa détention est politique, injustifiée et illégale », insiste le collectif d’avocats.

Figure connue de l’opposition, Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna est également président du Parti du Pacte Démocratique, une formation encore non reconnue par l’État. Proche de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont il défend la ligne politique, il est considéré comme l’un de ses soutiens les plus actifs.





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Commentaires (1)

  • Bonbrutecinglé (H) 15/08/2025 08:27 X

    Tous les moyens semblent être déployés pour réduire au silence un individu et le présenter comme une menace pour la société. Lorsque les forces de l'ordre ne parviennent pas à accomplir leur mission, un homme devient souvent le bouc émissaire. Je me demande si l'affaire de Seydina Aly ne pourrait pas révéler d'autres situations en cours, notamment concernant ses observations à l'Est où il avait signalé une présence rebelle sur notre territoire - des faits que les autorités politiques et militaires devraient clarifier. Ne confondons pas les enjeux : il y a quelque temps, l'équipe de sécurité rapprochée d'Aziz comptait des étrangers, principalement d'origine Touareg. Aziz avait établi plusieurs accords avec ces communautés, particulièrement dans le secteur de la défense. Il n'est donc pas surprenant d'entendre certaines personnalités influentes dans les réseaux rebelles évoquer des pactes de non-agression et suggérer des ententes entre les forces de défense et certaines factions rebelles. Le camp de Mberra mérite une attention particulière - des éléments rebelles s'y trouveraient, formant jeunes et femmes aux tactiques insurrectionnelles. Que les personnes concernées en prennent note.