La Dépêche - Sous l’impulsion du Président de la République une réunion de haut niveau s’est tenue ce mercredi au ministère de la Santé. Une rencontre qui se veut un tournant dans le processus de réforme du secteur hospitalier.

Cette rencontre, présidée conjointement par les ministres de la Santé, de la Transformation numérique et du ministre délégué chargé du Budget, passe au crible la réflexion stratégique destinée à restructurer le système hospitalier national, l’un des chantiers prioritaires du dernier quinquennat présidentiel et de son gouvernement.

Une réforme multidimensionnelle

Les travaux ont débuté par une série de présentations techniques, mettant en lumière les grands axes de la stratégie de réforme, le contexte général et les principaux défis à relever. Parmi les contraintes identifiées figurent : la répartition déséquilibrée des ressources humaines, les modes de gouvernance obsolètes, le manque de financement durable, les lacunes des systèmes d’information médicale et l’insuffisante coordination entre les acteurs publics du secteur.

Face à ces constats, il a été décidé de mettre en place un comité technique multisectoriel, regroupant des représentants des ministères et institutions impliqués. Ce comité aura pour mission d’élaborer un plan opérationnel à court et moyen termes, articulé autour de priorités claires, d’un calendrier précis et d’indicateurs de suivi.

Une volonté politique affirmée

Les ministres présents ont unanimement souligné l’urgence et l’importance de cette réforme. Ils ont insisté sur la nécessité d’une coordination étroite entre toutes les parties prenantes, affirmant que le succès de cette stratégie dépendra de sa capacité à produire des résultats tangibles pour les citoyens, notamment en matière de qualité des soins.

Parmi les participants figuraient également le conseiller du Premier ministre chargé de la santé, la Secrétaire générale du ministère de la Santé, Mme El Aliya Yahya Menkouss, des représentants des ministères de l’Action sociale, de la Délégation générale TAAZOUR, de la SNIM, ainsi que plusieurs directeurs d’établissements hospitaliers et membres de cabinets ministériels.

(Avec Ami).