Monsieur Sneïba, la SNDE et la SOMELEC sont des sociétés mauritaniennes qui occupent une place prépondérante dans les dépenses nationales. Elles génèrent des bénéfices destinés à satisfaire durablement les besoins fondamentaux des populations et à soutenir l'économie dans de nombreux secteurs. Ce qui est déplorable aujourd'hui, c'est que la Mauritanie reste figée à son point de départ, sans véritable essor. Nous ne parvenons pas à transformer notre nation en un pays admiré et respecté. Nous échouons à gérer nos besoins les plus essentiels comme l'assainissement, l'approvisionnement en eau, l'électricité, les services de santé et l'éducation de nos enfants. Nous mettons tout en œuvre pour marginaliser une communauté, et les personnes à peau noire sont systématiquement ciblées pour être exclues. Aucun pays au monde ne peut se développer en excluant sa propre population et ceux qui sont en face sont incapable a part ??.

Les Mauritaniens excellent particulièrement dans certains domaines controversés : mensonge effronté, détournement de fonds publics, sabotage de projets, discrimination raciale ciblée, escroquerie, falsification de diplômes, narcotrafic et trafic d'influence. En revanche, pour ce qui concerne le développement national et le service public, l'engagement fait défaut, à commencer par les dirigeants. Cette situation explique pourquoi les services essentiels comme l'eau et l'électricité subissent des coupures inexpliquées toutes les 48 heures.

Monsieur Sneïba on devrait interroger les directeurs des deux institutions sur l'utilisation des budgets d'entretien de leurs équipements et infrastructures (stations de traitement, centrales et autres installations critiques). Ces fonds auraient apparemment été détournés pour construire des magasins et boutiques, acheter des véhicules et créer des bourses. Au sein de cette direction générale, certains responsables se livreraient à des malversations d'une ampleur considérable. Les irrégularités qui se produisent sous la présidence de Ghazouani seraient dix fois plus graves que celles observées durant les vingt années de gouvernance de Taya et les dix années d'Aziz. Cette situation mènerait le pays tout droit vers l'effondrement, si ce n’est pas le cas actuellement. La Mauritanie est saboté par ses propres fils, elle va rendre l’âme d’ici peut de temps, il ne restera plus rien de ce pays qu’une carapace vide et sans chef.