On nous annonce fièrement que le problème d’envasement est “définitivement réglé”, mais dans la réalité, les robinets de la majorité des quartiers de Nouakchott sont toujours à sec. À quoi sert une victoire technique si elle ne change rien pour les habitants ? L’eau ne coule toujours pas, mais les promesses, les mensonges continuent de se déverser.

Un naufragé de ses propres erreurs, perdu en pleine mer de contradictions, qui agite désespérément les bras pour donner l’illusion qu’il nage, alors qu’il ne fait que s’épuiser et tourner sur lui-même. Ses éclaboussures sont bruyantes, spectaculaires, presque convaincantes de loin, mais quiconque s’approche voit bien qu’il ne progresse pas d’un pouce. Plus il gesticule, plus il s’enfonce, mais il préfère continuer la comédie, persuadé qu’un public distrait confondra agitation et salut.

Mentir sans vergogne pour s’accrocher à ses miettes de pouvoir, piétiner la vérité et vampiriser la souffrance du peuple pour gonfler son ego : la signature infâme des parasites de la misère.

i une reformulation plus virulente : Mentir avec un aplomb obscène pour sauvegarder ses petits privilèges, se repaître des malheurs du peuple comme d’un festin, et transformer la misère humaine en carburant pour son ego — voilà l’art répugnant des charognards du pouvoir.

Selon lui, les problèmes sont “au passé”. Bien sûr… sûrement dans un passé imaginaire ! Pendant qu’il se raconte des histoires, les populations, elles, continuent de se battre chaque jour pour un simple verre d’eau.

Il ose prétendre que les problèmes sont derrière nous. Quelle imposture ! Ce Premier ministre ment éhontément, alors même que les populations continuent de souffrir cruellement du manque d’eau.

Redoutant pour son fauteuil, le Premier ministre rompt enfin son mutisme, se fendant d’un message servile sur les réseaux sociaux pour congratuler le président à propos d’un prétendu rétablissement de l’eau à Nouakchott. Dans le même souffle, il tente maladroitement de sauver la ministre de l’Hydraulique, pourtant massivement appelée à la démission. Mais la vérité éclate : dans la majorité des quartiers de la capitale, les robinets restent désespérément à sec.